Présidentielle. 

Pour espérer gagner au second tour, l’opposition turque tente le virage nationaliste

En difficulté après le premier tour, l’opposition menée par Kemal Kiliçdaroglu a changé son discours pour tenter de convaincre une partie des électeurs d’extrême droite mécontents du président Erdogan. Au détriment des réfugiés, en particulier syriens.

Jamais les électeurs nationalistes turcs n’avaient été aussi courtisés. Le président Erdogan avait basé sa campagne victorieuse du premier tour (49,2 % des voix) sur son alliance avec l’extrême droite du MHP et un discours mettant en garde contre les “terroristes” et les “puissances étrangères” qui se seraient alliés à une opposition composée de “traîtres”.

Depuis son score décevant et imprévu du 14 mai (45 %), l’opposition, menée par le candidat Kemal Kiliçdaroglu, a de son côté entamé un virage nationaliste pour tenter d’emporter le second tour.

Les deux adversaires se sont longuement disputé les faveurs du troisième candidat, Sinan Ogan, qui a rassemblé 5,2 % des suffrages au premier tour, et de sa coalition d’extrême droite.

Finalement, si Sinan Ogan – très lié à l’Azerbaïdjan du dictateur Ilham Aliev (pro-Erdogan) – a fait le choix de soutenir le président turc lors du second tour,

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