Le ministre sénégalais chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, et son homologue marocain de l’Equipement et de l’Eau Nizar Baraka, ont échangé sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale en matière de prévention des inondations, a-t-on appris de la MAP, l’Agence marocaine de presse.
Les deux hommes se sont notamment entretenus en marge de la 3e Conférence internationale de l’eau et du climat (CIEC3), clôturée vendredi à Fez (Maroc).
Cette entrevue, qui a eu lieu en marge de la 3ème CIEC3, a permis aux deux parties d’examiner les moyens d’un renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’eau, particulièrement la protection contre les inondations.
L’entretien a porté sur le partage de l’expérience du Maroc en matière de protection contre les inondations, notamment en ce qui concerne le système d’alerte basé sur la météorologie, a souligné le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau dans des propos rapportés par la MAP.
Baraka a également évoqué des possibilités de coopération dans la réalisation des barrages collinaires, la capitalisation des crues au moyen de barrages souterrains, ainsi que le développement de systèmes de gestion de crise impliquant les différents départements concernés.
Issakha Diop a, de son côté, qualifié de « fructueuse » sa rencontre avec le ministre marocain, estimant qu’elle avait permis d’examiner les moyens de « renforcer davantage le partenariat dynamique qui unit le Maroc et le Sénégal ».
Le ministre sénégalais a indiqué que cette rencontre ouvre « de nouvelles perspectives dans le cadre de la coopération entre nos deux nations », selon la MAP.
La CIEC3, placée sous le thème « La gestion de bassin, clé pour l’adaptation et l’atteinte des objectifs de développement durable », s’est tenue à Fez les 6 et 7 juillet 2023.
Les participants ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), présentée comme un outil d’adaptation aux changements climatiques.
Les représentants de gouvernements, d’organismes de bassins, de bailleurs de fonds, de la société civile et autres acteurs de la recherche ont notamment réitéré leur engagement en faveur de la GIRE par le biais d’une déclaration dite de Fez, dont l’APS a obtenu copie.