Ensuite, dans la matinée du vendredi 22 septembre, une seconde visite technique a été effectuée par les équipes de l’AGEROUTE en présence de VICAS et APAVE. A l’issue de ces inspections les constats suivants ont été établis.
Au-dessus du tunnel, il est noté des occupations anarchiques, des activités commerciales, des stockages de matériels de pêche, des ateliers de réparations de pirogues et de menuiseries, des dépôts d’ordures et autres pratiques qui ont pour effets de favoriser la stagnation d’eaux usées et pluviales. Ceci, combiné avec le défaut de nettoyage et l’accumulation de sable et ordures, explique en grande partie les suintements notés sur la dalle intermédiaire du tunnel.
A l’intérieur du tunnel, il a été observé quelques fissures et des suintements localisés sur les parois. Après ces visites, des mesures qui seront mises en œuvre sans délai ont été retenues.
Il s’agit de reprendre l’enrobage sur les points endommagés de l’ouvrage ; de renforcer ou réparer les parois du tunnel pour les zones dégradées ; de déguerpir toutes les occupations au-dessus du tunnel afin de permettre la réalisation d’un dallage destiné à renforcer l’imperméabilité de la partie supérieure de l’infrastructure ; de réaliser un système d’assainissement fonctionnel du niveau supérieur du tunnel ; de réaliser une canalisation pour drainer les eaux d’infiltration vers l’exutoire.
Cependant, le Ministère chargé des Infrastructures tient à informer l’opinion publique et les usagers que la solidité de même que la stabilité du tunnel ne sont pas remises en cause. Toutes les mesures de surveillance et de correction des anomalies détectées sur l’ouvrage seront, comme d’habitude, immédiatement prises afin de garantir la sécurité et la qualité de la circulation dans le tunnel de Soumbédioune.