Le Ministère de l’Intérieur annonce la dissolution du parti PASTEF…

Au lendemain de l’arrestation, le 28 juillet à Dakar, d’Ousmane Sonko, le procureur a lu samedi la liste des charges retenues à son encontre, notamment sur la base de déclarations qu’il a faites et de rassemblements auxquels il a participé depuis 2021.
Elle comprend l’appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complot contre l’autorité de l’État, actes visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves et vol. « Cette arrestation n’a rien à voir avec la première procédure dans laquelle [Sonko] a été jugé par contumace », a déclaré le procureur, Abdoul Karim Diop.

Selon son avocat, Sonko, qui a été assigné à résidence, mais qui a récemment été autorisé à quitter son domicile, revenait de la prière du vendredi.

L’avocat affirme qu’il a été intimidé par la police locale, qui tentait de le filmer. Avant d’être arrêté, Sonko a déclaré sur Twitter « Je demande au peuple d’être prêt à faire face à cet abus sans fin ».

Dans un communiqué publié à la suite de l »inculpation et de la mise sous mandat de dépôt de Ousmane Sonko, le Ministère de l’Intérieur annonce la dissolution de son parti, le PASTEF.

Le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, L’Ethique et la Fraternité) créé en 2014 a été dissous.

Les motifs invoqués sont les appels fréquents des dirigeants et des instances de PASTEF à l’insurrection, selon le communiqué.

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