Le chef militaire soudanais Abdel Fattah al Burhan a limogé son adjoint et commandant paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dagalo, dans un geste symbolique.
Les deux hommes occupaient respectivement les postes de président et de vice-président du Conseil souverain au pouvoir après le coup d’État militaire d’octobre 2021.
Mais les tensions entre eux ont débouché sur une bataille sans précédent en avril pour le contrôle de ce pays riche en ressources naturelles de plus de 46 millions d’habitants.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, au moins 705 personnes ont été tuées dans ce conflit.
Dans un décret publié vendredi, le général Burhan a nommé l’ancien chef rebelle Malik Agar comme son adjoint pour remplacer Dagalo. Il a demandé aux autorités compétentes d’appliquer immédiatement le décret.
Selon l’agence de presse AP, il est peu probable que ce limogeage ait une incidence sur le champ de bataille, où les parties belligérantes semblent bloquées dans une impasse et peu désireuses de mettre fin aux hostilités.